Introduction
FINTECH/REGTECH/INSURTECH : KÉSAKO
Définitions
Un secteur au cœur de la croissance de la tech en Europe
Panorama des principales règlementations européennes :
Acronyme de Deuxième Directive sur les services de paiement, cette réglementation a profondément transformé le secteur des paiements en Europe et introduit l’open banking. Adoptée en 2015, elle est entrée en vigueur en 2018, avec pour objectif principal de renforcer la concurrence et l’innovation dans le domaine du paiement, tout en garantissant la sécurité des transactions et la protection des consommateurs. La Directive sur les Services de Paiement 3 (DSP3) est une mise à jour de la DSP2 qui a pour objectif la poursuite du développement de l’open banking et qui introduit le règlement sur les services de paiement (PSR). Les deux textes visent à renforcer les obligations sur l’identification forte des clients, à atténuer la fraude aux paiements, à uniformiser les conditions de concurrence entre les banques et les prestataires de services de paiement non bancaires.
Acronyme de Financial Data Access (Accès aux données financières), est une initiative de la Commission européenne visant à promouvoir l’open finance à l’échelle de l’Union européenne. Elle vise à mettre en place un cadre de circulation et de partage de toutes les données financières.
Le règlement sur la résilience opérationnelle numérique du secteur financier, dit règlement DORA, doit permettre au secteur financier européen de rester résilient en cas de perturbation opérationnelle grave. Ce texte oblige les Fintechs à maintenir leur activité en toutes circonstances, notamment en cas de cyberattaque.
Cette directive vise à renforcer les procédures de connaissance du client (KYC) et les mesures contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Le but est surtout d’uniformiser les règles dans la lutte contre le blanchiment d’argent.
C’est un règlement européen qui a pour objectif de créer un cadre réglementaire harmonisé pour les crypto-actifs au sein de l’UE. Il vise notamment à protéger les investisseurs en instaurant des normes de transparence et de conduite.
Le paysage médiatique et institutionnel
L’Union Européenne a lancé, il y a quelques années, un vaste programme pour la digitalisation des services financiers. Les réglementations se sont multipliées au point de transformer en profondeur le secteur et de susciter de nombreux débats et conversations, notamment entre acteurs traditionnels et fintechs. Ces dernières sont, pour la plupart d’entre elles, particulièrement engagées sur ces sujets et sont parfois parties prenantes des discussions avec les régulateurs locaux et européens.
L’enjeu est ainsi d’investir proactivement l’espace médiatique et institutionnels, pour y défendre leur position et leurs recommandations, tout en renforçant l’expertise, la légitimité et la réputation de l’entreprise. L’objectif étant également d’enrichir et améliorer les différents projets réglementaires en cours d’examen.
Selon une étude menée par le Crédit Agricole, 95% des grands groupes considèrent le fait de travailler avec les Fintechs comme “stratégique”. En revanche, on situe à uniquement 6% le taux de réussite de leur collaboration. Convaincre ses partenaires financiers n’est donc pas une mince affaire, tant leurs investissements technologiques et financiers semblent considérables quand il est question d’intégrer des solutions plus agiles et innovantes. Pour les Fintechs, il faut bien souvent s’armer de patience et faire face à une résistance au changement difficile à appréhender, et inhérente aux grandes organisations.
Et pour cause : leur business model est souvent bousculé et leurs marges disputées par des nouveaux entrants. Cependant, il n’est pas rare de voir certaines institutions financières prendre à bras le corps cette transition et engager des démarches volontaires pour s’adapter et garantir la pérennité de leur modèle. Cette collaboration entre fintechs et grands établissements financiers peut être marquée par une forme d’incompréhension ou d’opacité qui tend quelquefois à entraver la performance des deux entités. L’enjeu pour les Fintechs est, par conséquent, d’instaurer un dialogue ouvert et transparent avec leurs partenaires pour imaginer ensemble des solutions pertinentes qui répondent aux attentes du marché.
La presse financière et économique est, aujourd’hui, l’une des plus dynamique, avec de nombreux grands titres nationaux. Elle traite régulièrement les actualités des Fintechs et s’intéresse de près aux évolutions du secteur. Pour ce qui est de la presse BtoB spécialisée, elle est également prolifique puisqu’elle compte plus d’une trentaine de publications. Les opportunités de visibilité sont donc très importantes et les journalistes disposent bien souvent d’une connaissance approfondie des sujets.
De manière générale, on observe un intérêt grandissant pour les innovations bancaires et assurantielles (Open banking, open finance, open insurance, néo-banques, crypto-actifs). Les enjeux règlementaires sont, également, très régulièrement abordés et requiert souvent l’éclairage d’experts issus de Fintechs. Enfin quelques médias dédiés aux Fintechs se sont développés, en parallèle des médias tech et startups, pour apporter des analyses complémentaires, pertinentes et pointues des sujets, ainsi qu’un aperçu complet des actualités de l’écosystème.
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